Vous êtes nombreux à avoir consulté, commenté et suivi les deux premiers romans feuilletons exclusivement écrits pour Gavroche par notre romancier maison, l’auteur de polars Patrice Montagu Williams, vétéran de la littérature policière et père du fameux commissaire Boris Samarcande. Alors, ne ratez pas ce nouveau roman né sous sa plume. «La voie du farang» vous plongera dans le sillage de Martin Decoud, un agent de la DGSE, les services secrets français entre Thaïlande et Birmanie.
Nous publions ici la présentation du nouveau roman-feuilleton de Patrice Montagu-Williams, «La voie du farang».
1996. Martin Decoud, un agent de la DGSE, les services secrets français, se rend en Thaïlande suite au scandale provoqué par la signature d’un contrat par la firme Total avec la junte militaire birmane pour l’exploitation d’un gisement de gaz : le contrat Yadana.
Installé à Bangkok, le farang, l’étranger, se lie avec une thaï, Jessie, qui travaille pour le HCR, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés. Peu de temps après avoir adopté une petite réfugiée Karen, Nina, Jessie est assassinée. Martin rentre alors à Paris, emmenant l’enfant avec lui.
25 ans plus tard
Près de vingt-cinq ans plus tard, Martin Decoud a pris une retraite anticipée. Il vit seul, à Montmartre, avec cette fille, Nina, gravement handicapée après avoir été violée par un oligarque russe, viol resté impuni.
Nina finit par demander à mourir. Désespéré, son père décide alors de se faire justice, puis de s’enfuir sur les traces de son passé en Thaïlande. Grâce à l’aide d’un ami qui occupe un poste important à la DGSE et avec la complicité des services secrets thaïs, il se cache dans une réserve où vivent en paix des éléphants sauvés de leur travail de forçats pour touristes. Une autre vie commence…
Détruit, mais pas vaincu
Après avoir repoussé l’attaque d’une équipe de tueurs russes chargée de l’éliminer, Martin disparaîtra dans la forêt, accompagné de sa fidèle éléphante. Peut-être le farang aura-t-il alors définitivement trouvé le « Noble Chemin » des bouddhistes, celui qui mène à la cessation de la souffrance ainsi qu’au nirvana ? À moins qu’il ne réapparaisse ailleurs, plus tard, car, comme le dit Hemingway : « Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu ».
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