La question se pose à chaque article, depuis le début de l’épidémie de Coronavirus-Covid 19 à la fin décembre. Doit on en parler au quotidien ? Faut il au contraire mettre le sujet sous le tapis car il est déprimant a tous points de vue: sanitaire, économique, touristique, financier ? Gavroche tâtonne et l’avoue à ses lecteurs. Vos commentaires, de plus en plus nombreux, nous aident à prendre le pouls de la communauté francophone et complète souvent nos informations. Vous êtes sur le terrain. Vous savez ce qui se passe. Vous pouvez juger, ou non, de la crédibilité des informations officielles. Alors écrivez nous. Racontez nous Bangkok, Hanoï, Phnom Penh, Kuala Lumpur et Rangoun à l’heure du Coronavirus. les petites histoires sont souvent les plus éloquentes. Alors, à vos claviers. Y compris pour signaler nos erreurs d’analyses ou nos erreurs factuelles !
Nous devons toujours nous interroger. Garder la bonne distance. Informer sans semer la panique. Pas facile, lorsque les informations sont tellement contradictoires comme cela a été le cas ces derniers jours en Thaïlande, à propos des pays présumés «à hauts risques». Nous nous sommes réjouis que, finalement, la France ne soit pas classée parmi ces pays. Mais comment informer sur une décision à priori prise par les autorités thaïlandaises à la va vite, sans réelle capacité de mise en œuvre sanitaire et médicale. devons nous, en tant que média francophone, donner des leçons ? Non. Nous devons alerter, signaler, ouvrir le débat comme nous le faisons sur d’autres sujets…
Informer est un défi. Nous essayons, avec nos modestes moyens, de le relever. Mais Gavroche est imparfait. Nous tombons, puis nous nous relevons. Nous essayons toujours aussi d’attirer l’attention de nos lecteurs sur d’autres sources, car l’information est plurielle. Objectif: essayer d’apporter des informations pertinentes. Au vu de l’augmentation de notre audience, et de la vitalité de nos comptes Facebook et Twitter, l’effort déployé par nos soins ne semble pas vain. Alors, on continue ?