Comme Gavroche l’avait annoncé dimanche 14 février, la répression semble s’être engagée dans la nuit dans plusieurs villes où les manifestants poursuivaient leurs démonstrations et leurs dénonciations du putsch. Les ambassadeurs occidentaux, convaincus que la situation peut à tout moment dégénérer, ont pris la parole via ce communiqué.
Nous reproduisons ici le communiqué des ambassadeurs occidentaux en Birmanie
Déclaration des ambassadeurs en Birmanie
Nous appelons les forces de sécurité à s’abstenir de toute violence contre les manifestants et les civils, qui protestent contre le renversement de leur gouvernement légitime.
Nous condamnons sans équivoque la détention et les arrestations en cours de dirigeants politiques, de militants de la société civile et de fonctionnaires, ainsi que le harcèlement des journalistes.
Nous dénonçons également l’interruption des communications par l’armée, ainsi que la restriction des droits fondamentaux et des protections juridiques de base du peuple du Myanmar.
Nous soutenons le peuple du Myanmar dans sa quête de démocratie, de liberté, de paix et de prospérité. Le monde entier nous regarde.
Signé par les ambassadeurs du Canada au Myanmar, la délégation de l’UE et des États membres de l’Union européenne présents au Myanmar, le Danemark, la République tchèque, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suède, la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Rangoun, 14 février – 22h50