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VIETNAM – FAUNE: Mobilisation internationale pour sauver le singe Langur

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 31/05/2020
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Dans le nord du Vietnam, niché dans la jungle entre Hanoï et la Chine, dans la province de Tuyen Quang, se trouve un paysage préservé entouré d’une mosaïque d’exploitations agricoles et forestières et de villages, un microcosme de la plupart des zones protégées de la région aujourd’hui. Mais ce qui la distingue, ce sont les singes de Langur de François, classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature comme étant en danger, ainsi que la manière originale et très efficace dont cette zone est gérée.

 

Superbe reportage du site d’information Asia Sentinel qui nous raconte le destin de trois communes Khuon Ha – Thuong Lam – Sinh Long.

 

Le langur de François, une espèce de primate merveilleusement particulière qui ressemble à une sorte de mini-guerrier casqué de la planète des singes, est ici au centre de la conservation. Il y a dix ans, les singes ont été classés comme vulnérables au Vietnam, et l’ONG People Resources and Conservation Foundation (PRCF) a cherché des fonds pour lancer un programme de préservation. Mais, ce qui est peut-être l’ironie commune la plus amère dans le monde de la conservation, les demandes ont été rejetées au motif qu’une inscription sur la liste de l’UICN des espèces “vulnérables” ne méritait pas d’action de conservation, malgré une situation qui se détériore rapidement sur le terrain. Enfin, lorsque les langurs de François ont été déclassés en “En Danger”, les donateurs ont accepté de soutenir un programme de conservation.

 

Un archipel vert de zones protégées

 

Il est utile de se demander si c’est bien ainsi qu’il faut procéder. Faut-il attendre qu’une espèce soit au bord de l’extinction pour commencer à la protéger ? S’agit-il d’une faille fatale dans les perspectives des donateurs qui pourrait condamner les espèces et les paysages emblématiques mais aussi moins connus de l’Asie du Sud-Est ? Un coup d’œil rapide sur l’Indochine vue d’en haut, à l’aide de Google Earth, montre quelque chose comme un archipel vert de zones protégées au milieu d’un paysage qui s’assèche et s’urbanise rapidement – un scénario qui n’est pas de bon augure pour l’important patrimoine naturel de la région. Cet archipel vert est également très menacé par des incendies de forêt, des coupes de bois, des chasses illégales et des projets de développement sans précédent dans la région.

 

Toutefois, Jack Tordoff, un écologiste qui a joué un rôle clé dans la mise en place du programme de conservation, s’est montré optimiste : “L’ objectif à long terme pour le paysage est d’établir la première zone protégée gérée par la communauté au Vietnam, avec un financement durable provenant de crédits carbone volontaires, de compensations pour la biodiversité et/ou de contributions du système provincial de paiement des services écosystémiques”.

 

Les communautés locales semblent être d’accord. Au lieu de recevoir des directives dans une approche descendante de la part de bureaux d’ONG internationales éloignés, les populations locales se voient ici confier les rênes de la conservation. Les activités comprennent la planification et la sensibilisation à la conservation, la cartographie des habitats, des patrouilles SMART auto-initiées, des comités de cogestion et des groupes d’entraide villageois, et des groupes villageois d’autosuffisance, pour n’en citer que quelques-unes.

 

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