Le résultat officiel des élections présidentielles indonésiennes du 17 avril devait être annoncé ce mercredi 22 mai. La commission électorale a avancé sa publication dans la nuit de lundi à mardi. Le président sortant, arrivé à la tête de la troisième démocratie au monde en 2014 avec 53,15% des voix remporte ce scrutin avec une avance plus nette et obtient 85,6 millions des voix, contre 68,6 millions pour son adversaire.
Une belle prouesse électorale pour Joko Widodo, et une nouvelle défaite pour son adversaire Prabowo Subianto, déjà battu en 2014.
Le président indonésien sortant, surnommé «Jokowi» a été élu pour un second mandat à la tête de l’Indonésie, a annoncé la commission électoral mardi dans la capitale placée sous haute sécurité.
Joko Widodo, surnommé « Jokowi », a obtenu 55,5% des voix, contre 44,50% pour l’ex-général Prabowo Subianto, selon le décompte final de la commission électorale (KPU).
Le président sortant, arrivé à la tête de la troisième démocratie au monde en 2014 avec 53,15% des voix remporte ce scrutin avec une avance plus nette et obtient 85,6 millions des voix, contre 68,6 millions pour son adversaire.
La publication officielle des résultats était initialement attendue mercredi.
Mais la commission a finalement annoncé les résultats en pleine nuit, alors que les autorités ont renforcé la sécurité dans la capitale par crainte de manifestations de l’opposition.
Les candidats ont maintenant trois jours pour contester éventuellement les résultats devant la cour constitutionnelle, sinon les résultats seront officialisés le 24 mai.
En 2014, le général Prabowo Subianto avait contesté les résultats, sans obtenir gain de cause.
L’organe de supervision des élections (Bawaslu) a rejeté lundi les allégations de fraudes « massives » brandies par l’opposition estimant que les irrégularités du scrutin étaient mineures et pas de nature à changer le résultat.
L’un des facteurs clefs de ce scrutin a été la posture des candidats vis-à-vis des groupes musulmans traditionalistes.
Le président Joko Widodo, considéré comme un réformateur et apprécié par les minorités religieuses dans ce plus grand pays musulman du monde, avait choisi comme candidat vice-président Maruf A’min, ancien président du conseil des Ulémas de l’archipel.