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THAÏLANDE – POLITIQUE: Les réseaux sociaux, l’arme de la contestation massive

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 04/03/2021
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Les réseaux et le journalisme citoyen défient la répression en Thaïlande, mais aussi en Birmanie depuis le coup d’État du 1er février. En Thaïlande, le jeu du chat et de la souris entre l’État et les jeunes Thaïlandais qui protestent s’est étendu au paysage médiatique, remettant en question le contrôle traditionnel que le gouvernement exerçait autrefois sur les médias.

 

Historiquement, la Thaïlande a toujours eu un environnement médiatique restrictif, en particulier sur tout ce qui touche à la monarchie, protégée par le délit de lèse majesté. Et bien que la presse traditionnelle et officielle ait résisté et se soit adaptée aux restrictions d’expression en Thaïlande, le gouvernement  surveille et contrôle ce qui est diffusé…

Contrôle des médias

Dans le cadre de l’état d’urgence déclaré le 15 octobre, mais levé juste une semaine plus tard après avoir été défié en nocturne par des milliers de manifestants, le gouvernement a tenté de contrôler la couverture médiatique des manifestations en affirmant que les reportages impliquaient une “menace pour la sécurité nationale”.

 

La police thaïlandaise a tenté de fermer les sites Internet populaires Voice TV, Prachatai, The Reporters et The Standard, qui avaient tous diffusé en direct les manifestations, principalement sur Facebook, au moment où elles se déroulaient. Mais alors que les protestations et leur ton révolutionnaire n’ont fait que croître en volume en réponse au décret d’urgence, le gouvernement dirigé par Prayuth-led a été forcé de céder.

Des thaïlandais très «netizens»

Le 22 octobre, le tribunal a levé son ordonnance de fermeture des quatre plateformes de médias en ligne. Cette décision marque un revirement par rapport à un jugement initial rendu en début de semaine, qui autorisait l’État à fermer Voice TV, un organe d’information lié à l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, également évincé par un coup d’État en 2006.

 

Ces dernières années, les jeunes thaïlandais se sont de plus en plus souvent en ligne pour s’organiser et développer une rhétorique politique contestant la structure de l’État. Twitter est devenu la plateforme favorite du mouvement, qui a profité de son anonymat relatif et de son forum ouvert pour partager des opinions codées sur la monarchie et le gouvernement soutenu par l’armée par le biais de mèmes viraux et de hashtags.

 

Malgré les tentatives des autorités pour limiter la liberté de la presse, la diffusion en direct prend le dessus en Thaïlande. Pendant l’intensification des protestations, les journalistes citoyens et professionnels ont partagé les événements sur le terrain en temps réel, en affichant une rhétorique politique autrefois impensable, comme les demandes publiques de réforme de la monarchie, et en affichant la brutalité policière pour les publics du monde entier.

 

Le streaming en direct sur les médias sociaux, en particulier, enfreint un certain nombre de normes thaïlandaises car il “coupe à travers beaucoup de censure et d’autocensure” qui ne peuvent être éditées.

 
Remerciements à Philippe Bergues

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