Gavroche a repéré, ces temps-ci, une recrudescence de billets de blogs et d’articles sur les risques encourus par les voyageurs qui osent s’aventurer seuls à Pattaya. Est-ce vraiment si terrible ? N’est ce pas un coup de pub organisé pour vanter les interdits de la sulfureuse cité balnéaire ? Le débat est ouvert. Pour ce lecteur, Pattaya ne présente aucun danger !
Nous reproduisons ici la lettre d’un lecteur de Gavroche que nous avions contacté sur internet, suite à un message.
Pattaya a une réputation sordide – mais quelle est la réalité ?
Ce titre est copié du nom d’une publication sur le forum réalisée par un Australien expatrié vivant à Pattaya.
Il m’a raconté l’histoire d’un ami homosexuel qui s’est suicidé à Pattaya en sautant d’un immeuble, avec une présomption que le suicide avait été provoqué par son ami porteur du sida.
Il a suggéré qu’un étranger se suicidait chaque semaine à Pattaya, chose difficile à croire.
Une de ses amies, expatriée australienne a renchéri: elle a devant moi qualifié Pattaya de «ville dangereuse pour les étrangers de longue date, car la dépression et le suicide sont très nombreux»…
Moi, j’étais surpris. Personne ne m’avait suggéré de tels dangers.
Dix fois plus de crimes qu’à Bangkok
Un autre expatrié s’est plaint que le taux de criminalité à Pattaya «doit être ici 10 fois plus élevé qu’à Bangkok».
Au niveau mondial, Bangkok est une ville relativement sûre, mais Pattaya est clairement une jungle de couleurs plus sombres, avec des pièges à l’affût des imprudents.
Un autre ami m’a quand même dit de faire attention: «J’étais toujours en sécurité quand je me promenais à Bangkok à minuit … mais ici, vous voyez tant de fous … des ladyboys qui volent des gens plage et cambriolé, des farangs ont été tués par des conducteurs de motards de la mafia ».
Peut-être le meilleur résumé de l’expérience des résidents étrangers à Pattaya est cette citation d’un écrivain rencontré sur place: «J’ai vécu dans les deux endroits pendant plus de 10 ans et je n’ai jamais eu le moindre soupçon d’ennui…
Et j’ai fait ma part de fêtes nocturnes (sans jamais me saouler). Cependant, si l’on est du genre à chercher l’ennui ou à se fourrer le nez, il y a des ennuis à chaque coin de rue. Y compris à Pattaya…»
Remerciements à Bernard Festy