L’image d’une Indonésie économiquement arriérée au sein de l’ASEAN, pénalisée par son immense territoire morcelé et surtout affairée à l’exploitation des ressources naturelles, a désormais du plomb dans l’aile. Les chiffres donnés par le service économique régional français le démontre, en voici quelques-uns.
L’Indonésie est le 3ème pays où les paiements mobiles sont les plus utilisés au monde avec un taux de pénétration qui devrait s’établir à 15,9 % en 2019 (après 12,8 % en 2018), selon le rapport Statista Digital Market Outlook.
Selon cette étude, la Chine est le premier pays, avec un taux de pénétration des paiements mobiles atteignant 35% en 2019, suivie de l’Inde (29,5 %).
En 2018, les cinq premiers moyens de paiement mobiles en Indonésie étaient GoPay, Ovo, Tcash (désormais LinkAja), BCA Klikpay et Doku Wallet.
Autre exemple de ce dynamisme 4.0: La première phase des essais de bus TransJakarta électriques rechargés à l’énergie solaire s’est terminée le 9 juin et devrait être suivie d’une deuxième phase avec la mise en opération de 10 bus.
En mars, TransJakarta avait signé un MoU pour des essais de bus électriques avec l’entreprise chinoise BYD, l’Institut technologique de Bandung, les constructeurs indonésien MAB et taiwanais RAC, ainsi que l’entreprise danoise Danfoss.
Ces bus ont une autonomie de 250 km ou 17 heures. La congestion et la pollution sont deux problèmes majeurs de la capitale qui ne compte par ailleurs qu’une ligne de métro ouverte en mars 2019.
