Huit des dix villes les plus chères au monde pour les expatriés sont des villes asiatiques: Tel est le principal résultat de la 25e enquête internationale du cabinet américain Mercer sur le coût de la vie. Bangkok arrive désormais en 40ème position. Un résultat principalement lié au prix élevé des biens de consommation destinés aux expatriés et à un marché de l’immobilier particulièrement dynamique.
Hong Kong se classe 1er rang des villes les plus chères du monde pour la 2e année consécutive, suivi par Tokyo, Singapour et Séoul. Les autres villes du top dix sont : Zurich (5e), Shanghai (6e), Achgabat (7e), Pékin (8e), New York (9e) et Shenzhen (10e).
En France, Paris perd 13 places et passe de la 34e à la 47e position dans le palmarès des villes les plus onéreuses, un repli qui s’explique principalement par la baisse de l’euro par rapport au dollar américain qui est la monnaie de référence à l’enquête.
Fait important pour les lecteurs de Gavroche, de plus en plus nombreux à nous signaler l’augmentation du coût de la vie à Bangkok: la capitale thaïlandaise passe du 52ème rang au 40ème, considérée donc désormais comme plus chère que Paris.
Cela peut faire sourire, mais la réalité des prix en hausse se trouve confirmée dans ce classement international.
Les principales autres villes d’Asie du Sud-est se situent loin dans le classement : Djakarta (105e), Phnom Penh (108e), Manille (109e),Hanoï (112e), Yangon (117e) et Kuala Lumpur (142e).
Reconnue pour être l’une des plus exhaustives, l’enquête sur le coût de la vie de Mercer a pour objet d’aider les multinationales à définir la rémunération de leurs salariés expatriés.
L’enquête regroupe plus de 500 villes à travers le monde et compare les coûts de plus de 200 produits et services dans chacune d’entre elles (logement, transports, alimentation, vêtements, articles ménagers, activités culturelles et de loisirs…).
Retrouvez ici le classement Mercer 2019.
Patrice Montagu-Williams