La fondation Asie-Europe (www.asef.org) basée à Singapour a organisé les 29 et 30 juillet à Yokohama (Japon) son forum annuel sur l’environnement. La question de la pollution plastique a dominé l’agenda. Les représentants d’une dizaine de pays asiatiques ont insisté sur la nécessité de promouvoir des normes acceptables par les populations locales et compatibles avec leur niveau de développement. Plusieurs recommandations ont été formulées par la Fondation Asie-Europe qui a fait de la promotion des objectifs de développement durable une de ses priorités. Pour en savoir plus, cliquez ici.
La production et l’utilisation des plastiques les plus nocifs pour tous les types d’emballage doit absolument être découragée en Asie du sud-est, compte tenu de l’ampleur des damages causés à l’environnement et à la santé publique.
À Yokohama (Japon) où elle vient d’organiser son forum annuel sur l’environnement, la Fondation Asie-Europe basée à Singapour a martelé ce message à la centaine de participants présents.
Pas question toutefois de nier les différences entre l’Asie et l’Europe en matière de consommation et de production : les solutions et technologies locales doivent être prises en considération.
L’une des propositions de la Fondation est de rendre obligatoire l’information sur la nocivité de ses plastiques sur tous les types d’emballages à la manière de ce qui se fait pour les cigarettes, avec les photos de personnes gravement malades sur les paquets.
Des incitations financières doivent également être mises en place pour encourager les producteurs à abandonner la fabrication des plastiques les plus polluants et l’idée d’une taxe pour les emballages les plus nocifs a également été évoquée.
« Quel que soit notre optimisme, nous ne pouvons pas seulement compter sur le changement de comportement des consommateurs a affirmé en conclusion de la conférence Dechen Tsering, de l’agence des nations Unies pour l’environnement (UNEP). Nous devons impérativement inviter à bord les entreprises et les producteurs ».
Avec un objectif : présenter les changements de mode de vie et de consommation de façon positive pour les rendre compatibles avec le profit (indispensable pour les acteurs économiques) et attractif pour les jeunes générations et la classe moyenne.
« Vous ne pourrez pas mettre en œuvre les interdictions de commercialisation d’emballages plastiques sans alternative et sans une volonté de les employer » a-t-elle poursuivi.