Les femmes en Indonésie rejoignent de plus en plus le djihad selon le site Asia Sentinel, dont nous vous recommandons la lecture. Le 31 mars, la police indonésienne a abattu une femme de 25 ans, identifiée comme étant Zakiah Aini, qui avait apporté une arme au siège de la police nationale de Jakarta avant de pouvoir ouvrir le feu. Selon la police, elle a perpétré l’attaque elle-même.
Elle n’était pas la première. La même semaine, Lukman Alfariz, 26 ans, et sa femme Yogi Safitri Fortuna se sont fait exploser à l’aide d’une cocotte-minute à l’extérieur d’une cathédrale catholique romaine pendant la messe du dimanche des Rameaux sur l’île de Sulawesi, blessant au moins 20 personnes. L’organisation antiterroriste indonésienne Densus-88 a arrêté des dizaines de terroristes présumés après les attentats de Makassar et du quartier général de la police.
Selon une enquête de l’Agence nationale de lutte contre le terrorisme (BNPT) publiée en décembre 2020, 85 % des jeunes indonésiens seraient vulnérable à l’exposition au radicalisme. Certains succombent pour s’impliquer dans des groupes terroristes via Internet et les médias sociaux, séduits par l’offre d’un raccourci vers le paradis via des attentats-suicides. Cela vaut en particulier pour les femmes.
“La police doit infiltrer les réseaux terroristes féminins et discuter avec les sympathisants des femmes IS qui ont été expulsées de Turquie il y a quelque temps”, selon Sidney Jones, directeur de l’Institut d’analyse politique des conflits (IPAC) basé à Jakarta. Selon elle, il y a un changement inquiétant dans la compréhension des extrémistes féminins, qui ne sont plus seulement des sympathisants mais cherchent désormais à commettre des actes de terreur actifs.
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