Gavroche accueille volontiers toutes les initiatives de la communauté française en Thaïlande. Nos amis du Souvenir Français, avec notre chroniqueur François Doré à sa tête, étaient récemment en visite à Khon Kaen, dans le nord est du royaume. Voici le récit de leur visite.
Nous publions ici un communiqué du Souvenir Français
C’est à l’invitation de l’Association de la France en Isan, que notre délégation a eu le plaisir de se rendre à Khon Kaen, capitale de la région du Nord-Est de la Thaïlande que l’on appelle Isan, le samedi 27 mars.
Il s’agit d’une association bénévole, soutenue à bout de bras par son créateur, notre ami Jean-Michel Perroy, ancien consul-honoraire, située dans une région célèbre pour ses temples d’architecture khmère, mais bien souvent oubliée des circuits touristiques traditionnels.
2 000 français expatriés
Une vaste région un peu oubliée elle aussi par les administrations thaïlandaises et françaises, mais qui pourtant accueille plus de 2,000 de nos compatriotes expatriés. L’Association de la France en Isan regroupe à ce jour, plus de 350 adhérents.
Le Souvenir Français se devait donc de se faire connaître et de présenter son oeuvre et rappeler son devoir de transmettre l’histoire de notre nation, dans cette région qui longe la vallée du Mékong, théâtre de tant de rencontres entre l’Indochine française et le royaume de Siam, tout au long de la première moitié du XXème siècle.
Histoire commune donc, que notre Délégué général avait souhaité présenter à nos compatriotes, dans le cadre de l’Université de Khon Kaen.
Premières escarmouches entre français et siamois
C’est non loin de Khon Kaen et de la région Isan, qu’eurent lieu les premières escarmouches entre les forces siamoises et françaises, à Khône en avril 1893 avec l’enlèvement du capitaine Thoreux et à Keng Kriek, en juin de la même année, avec l’assassinat de l’inspecteur Grosgurin.
Deux évènements qui provoquèrent l’intervention militaire de la marine française à Pak Nam le 13 juillet 1893.
S’ensuivirent alors 13 ans d’occupation de la région de Chanthaburi puis de Trat, dont notre Délégué général eut le plaisir de raconter tout à la fois, la grande et la petite histoire de cette période de notre histoire commune franco-siamoise si peu connue aujourd’hui.
La journée bien sûr, se termina autour d’une table bien garnie de gastronomie française et de franche cordialité et nous pûmes assister au spectaculaire coucher de soleil sur le lac qui décore le centre de la ville.
