Gavroche prend toutes les précautions d’usage en relayant cette information sans cesse reprise mardi matin 20 avril en France, après l’enlèvement de la petite Mia retrouvée en suisse ce week-end. Un mandat d’arrêt international a été délivré contre un résident français en Malaisie, Rémy Daillet-Wiedemann, présenté comme leader «survivaliste». Que sait-on de lui ?

Présenté par les enquêteurs comme une figure de la sphère complotiste, ce Français âgé de 54 ans et réfugié en Malaisie depuis plusieurs années aurait directement ou indirectement encouragé les hommes soupçonnés d’avoir enlevé la petite Mia dans les Vosges la semaine dernière. Cette information a été relayée par Le Parisien. Sur son site internet, Rémy Daillet-Wiedemann évoque notamment le projet de “stopper les placements abusifs d’enfants”. Mieux encore, au travers d’un site dédié, il va jusqu’à prôner l’idée d’une éducation à la maison et en rupture assumée avec l’Éducation nationale, soit une vision similaire à celle de la mère de Mia, commanditaire de l’enlèvement.

Responsabilité non prouvée dans l’opération

Attention toutefois: une source proche de l’enquête tempère toutefois : “rien ne permet à ce stade” que Rémy Daillet-Wiedemann a fomenté l’opération. Les éléments ne sont pas réunis non plus pour affirmer que ce dernier aurait intégralement financé l’enlèvement grâce à un compte offshore. Coût de l’opération ? 3 000 euros. Le mandat d’arrêt international apportera sans doute des réponses.