Mindanao n’est pas seulement une île fracturée sur le plan religieux, divisée entre musulmans et chrétiens. À l’origine des fractures de Mindanao se trouvent des revendications anciennes de peuples autochtones décimés par la déforestation et l’exploitation intensive des ressources naturelles. Une conférence organisée à Bruxelles ce jour fera le point sur cette question.
La grande île méridionale des Philippines mérite bien mieux que sa réputation de terre électorale pour l’actuel président Rodrigo Duterte, longtemps maire de Davao, une ville à la tête de laquelle se trouve aujourd’hui sa fille.
L’Institut européen d’études asiatiques (EIAS) organise le 20 septembre, pour mieux la comprendre, une table ronde en présence d’une délégation de dirigeants autochtones de la région de Mindanao.
La discussion intitulée «Conversation avec les peuples autochtones des Philippines – Impact de l’insurrection armée de longue date sur leurs communautés» aura lieu de 13h15 à 15h. Elle sera précédée d’un déjeuner avec des spécialités culinaires de l’archipel.
L’événement a lieu sur la plateforme Asie, rue de la Loi 26, 10ème étage, B-1040 Bruxelles.
Conversation avec les peuples autochtones des Philippines
Ven 20 Sept de 13h15 à 15h
Déjeuner et inscription: 12h – 13h15
Plate-forme Asie, rue de la Loi 26, 10ème étage Bruxelles
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