Gardez bien cette photo en archives car il est certain que cette statue va bientôt disparaitre. Elle l’est peut être déjà à l’heure d’écrire ces lignes, un jour et demain après la pose, en pleine nuit, de «Lady Liberty», une statue conçue par les manifestants pro-démocratie pour illustrer la volonté du territoire de ne pas être verrouillé par son gouvernement aux ordres du régime de Pékin.
Son nom est destiné à faire passer un message au monde entier. New York possède la statue de la liberté. Hong Kong a, depuis samedi «Lady Liberty».
Cette statue fabriquée par un collectifs de jeunes artistes solidaires du mouvement de contestation qui se poursuit dans le territoire a été portée jusqu’au sommet de la Roche du Lion durant la nuit de samedi à dimanche, malgré un orage, par plusieurs dizaines d’activistes.
La loi imposant l’interdiction des masques aux manifestants, héritée de l’époque coloniale britannique, demeure bafouée par la jeunesse hongkongaise et la cheffe de l’exécutif Carrie Lam ne parvient toujours pas à ramener le calme.