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ASIE – RÉCIT: La légende de Bao, itinéraire d’un grand voyageur

Journaliste : Patrice Montagu-Williams
La source : Gavroche
Date de publication : 04/12/2019
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Gavroche garde l’œil sur les publications susceptibles d’intéresser nos lecteurs, sous forme traditionnelle «papier» ou sous forme numérique. Nous avons reçu «La légende de Bao» et nous l’avons confié, pour lecture, à notre romancier maison Patrice Montagu Williams. Un livre très dépaysant, même si cela tient un peu parfois du guide touristique.

 

Une chronique de Patrice Montagu-Williams

 

La légende de Bao est un livre agréable à lire. Le style est très classique et la documentation rassemblée par l’auteur précise et impressionnante. Le lecteur voyage de Bangkok à Londres en passant par l’Afrique du Sud. Il sent que celui qui déroule son texte sous ses yeux connaît parfaitement tous ces lieux. En cela, le livre est très dépaysant, même si cela tient un peu parfois du guide touristique.

 

Classique histoire d’amour

 

Le prétexte est une classique histoire d’amour impossible entre un Thaï, Bao, personnage principal du roman, et une jeune femme de l’aristocratie britannique, Juliet, prénom qui n’est pas sans rappeler celui de la célèbre pièce de Shakespeare « Roméo et Juliette » avec laquelle l’histoire présente certaines similitudes.

 

Bao est issu d’une famille pauvre mais, à force de travail, il finit par réussir au-delà de toutes ses espérances. Il arrive finalement à conquérir Juliet et lui fait même une fille, Jade, qui sera sa joie et sa consolation quand un drame surviendra dans sa vie : elle deviendra danseuse étoile et triomphera, en présence de son père, au Royal Opéra House de Londres dans le ballet « Roméo et Juliette », justement

 

Sur le mont Mitaké

 

Le ton rappelle un peu celui de l’excellent roman de l’auteur thaïlandais Sîbourapâ « Sur le Mont Mitaké ». Si l’on voulait cependant émettre une critique sur ce roman ce serait de le trouver un peu trop lisse, sans aspérités, même si l’on peut comprendre la philosophie « bouddhiste » qui l’imprègne. Tout paraît finalement trop facile pour le héros, un peu à la façon des comédies hollywoodiennes des années soixante, ce qui nuit à la crédibilité de l’histoire.

 

Mais peut-être est-ce cela que le lecteur emportera avec lui, une fois refermé le roman : celui d’avoir lu une sorte de conte de fée…

 

La légende de Bao, de Michel Daviaud-Beauchamp.

Format : Roman (134×204)

Nombre de pages : 184

Date de publication : 17/05/2019

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