La Birmanie pourrait se diriger vers une crise bancaire et de change d’ampleur. Depuis le coup d’État militaire du 1er février, le Kyat s’est déprécié de 25% par rapport au dollar atteignant un record historique sur le marché des changes.
Le prix de l’or en Birmanie est, lui, en hausse de 21,5%. Pour faire face aux files d’attente devant les guichets et les DAB, les établissements bancaires ont imposé des limites de retrait inférieures à celles fixées par la banque centrale.
Cette dernière a en outre abaissé le niveau de réserves obligatoire le 7 mai pour améliorer les marges de manœuvre des banques et a menacé de poursuites les Birmans conservant leurs économies en cash.