Soupçonné d’avoir commandité et contribué à distance à l’enlèvement de la jeune Mia, le ressortissant français Rémy Daillet-Wiedemann a été arrêté le 30 mai en Malaisie. Précision importante: cette arrestation a été justifiée par sa présence irrégulière sur le territoire, et non par le mandat d’arrêt international délivré contre lui.
La France et la Malaisie n’ayant conclu aucun accord d’extradition, la question de l’arrivée en France de ce meneur présumé de groupes complotistes et survivalistes est posée.
Selon France Info, Rémy Daillet-Wiedemann, soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia dans les Vosges en avril, a été arrêté en Malaisie. La police de l’immigration malaisienne l’a arrêté car son visa a expiré. Il serait en détention avec sa femme et ses trois enfants, dont les visas ont aussi expiré.
L’extradition risque de prendre du temps. Toujours selon France Info, selon le droit local, les personnes considérées comme menant une action politique ne peuvent être extradées. Or, dans un communiqué, les avocats de Rémy Daillet présentent leur client comme un “dissident” et “un opposant contre lequel la République dite française”.