Gavroche est à ouvert à tous : toutes les têtes de liste, élus conseillers consulaires au Cambodge ont pris la parole dans nos colonnes. Nous faisons vivre ainsi le débat au sein de la communauté française. Jean Lestienne, candidat réélu, clôt cette série d’entretiens.
Vous venez d’être réélu conseiller consulaire pour la circonscription Cambodge. Quels sont vos premiers mots pour vos électeurs ?
Cette élection a créé autant de débats que de tensions parfois même des blessures au sein de notre communauté, il faudra les refermer. Un mandat est avant tout déterminé par la qualité, des femmes et des hommes, qui le réalisent. Je m’engage à respecter l’harmonie que nous devons créer pour nous mettre au service de nos compatriotes.
Vous avez pris, vis à vis des électeurs, plusieurs engagements durant la campagne. Pouvez vous nous redire quelles sont vos priorités, maintenant que vous êtes élus ?
Je n’ai pas pris des dizaines d’engagements car l’expérience du premier mandat ne me le permettrait pas, nous ne sommes pas des parlementaires, notre responsabilité est essentiellement de gérer l’ensemble des subventions données par le ministère des Affaires Étrangères, bien entendu en cherchant toujours à augmenter celles-ci. Mes priorités restent les bourses scolaires, les aides sociales en particulier depuis le début de la pandémie, le STAFE (soutien au tissu associatif des français de l’étranger) et la CFE. Il est important de préciser qu’aucun arrangement passé dans le secret des réunions n’est possible, nous n’avons les dossiers à traiter que le jour des conseils consulaires, nous ne pouvons pas les emmener avec nous et surtout nous nous engageons à respecter la confidentialité. Je suppose qu’aucun bénéficiaire d’aide sociale ne souhaiterait avoir son nom sur la place publique.
Que vous inspirent les résultats de ce scrutin ? Le paysage politique de la communauté française du Cambodge vous surprend-t-il ?
C’est la décision des votes donc je l’accepte sans aucune restriction. Bien au contraire accueillir une personnalité politique représentant le parti socialiste ne peut que donner un regard neuf et différent sur nos travaux, à condition que la mauvaise image que nous recevons de la politique en France ne vienne pas perturber ceux-ci.
Êtes vous prêts à travailler ensemble avec les autres conseillers consulaires ? Sur quels dossiers pensez vous pouvoir avancer ensemble ?
Me concernant, je continuerai à remplir ma mission pour laquelle j’ai été élu pour ce deuxième mandat. Tous les dossiers seront traités en concertation avec mes deux collègues et je suis bien sur prêt à travailler sur des propositions qui pourraient améliorer la vie de nos compatriotes.