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Oneday Wallflowers : le plus charmant « atelier de fleurs » de Bangkok

Journaliste : Tiphaine Tellier
La source : Gavroche
Date de publication : 07/09/2017
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Au cœur de la vieille ville, aux abords de Chinatown, Nattaphat Suriyakumpho a aménagé un charmant atelier sur trois étages, véritable havre bucolique et végétal où l’art de la composition florale est magnifiquement maîtrisé.

La chambre froide où sont disposées les fleurs importées avant d’être assemblées en bouquets.

 

La grande porte coulissante en bois de Oneday Wallflowers, nichée dans une impasse du soï Nana, se cache derrière la végétation luxuriante recouvrant l’extérieur de l’étroite boutique. Une fois à l’intérieur, l’effet est immédiat : on se sent quitter Bangkok, sa chaleur et son brouhaha, pour pénétrer dans l’univers extraordinaire de ce fleuriste atypique.

 

Les visiteurs, asiatiques pour la plupart, tombent vite sous le charme délicieusement hipster et innovant de Oneday Wallflowers, où les fleurs sont travaillées comme des œuvres d’art. « Les fleuristes en Thaïlande sont trop prisonniers d’une certaine conformité, explique Nattaphat. Ici, nous créons notre propre style. » Les bouquets composés sont décoratifs ou offerts lors d’occasions spéciales.

 

Aussi surprenant soit-il, Nattaphat n’achète pas ses fleurs en Thaïlande malgré l’offre locale abondante, mais les importe des Pays-Bas, du Kenya, de Chine ou encore du Japon. « On ne trouve pas en Thaïlande les fleurs sauvages nécessaires aux compositions florales », précise cet autodidacte qui a quitté son emploi « ennuyeux » d’architecte en 2014 pour s’associer avec le populaire café Casa Lapin sur Sukhumvit et aménager un local adjacent.

 

Le concept a vite séduit et ses réalisations florales ont envahi les réseaux sociaux. Aujourd’hui, designers, célébrités et particuliers s’arrachent ses services. Ses créations composent le décor de mariages, de défilés de mode, de séances photo ou encore de lancements de produits.

 

Trop à l’étroit dans la boutique de Casa Lapin, l’ancien architecte déménage à Chinatown en 2015, conquis par « l’aspect mystérieux » d’une townhouse qu’il visite, idéale pour accueillir l’ambiance caractéristique de Wallflowers. La décoration, volontairement rétro, regorge de détails éclectiques minutieusement disposés sur l’étagère qui occupe tout un pan de mur de l’entrée: horloge, figurines, vases, pots à crayons, livres… La collection impressionnante d’objets divers s’accorde avec le style antique des meubles en bois, pour donner vie à cette boutique qui semble directement sortie d’un magazine de décoration.

 

Les trente à quarante variétés de fleurs reçues chaque semaine sont stockées dans une chambre froide exigüe, placées dans des vases le long des planches fixées au mur ou sur la table au milieu de la pièce. Au cœur de sa boutique qui respire la fraîcheur, Nattaphat parle avec passion de l’assemblage des « fleurs sauvages, rares et extraordinaires » que ses employés sont libres d’imaginer selon leur créativité.

 

Des visiteurs du monde entier

 

Dans l’arrière-boutique, la magie continue d’opérer. Nattaphat a aménagé un jardin intérieur où il a entreposé les objets de sa collection chinée pendant ces cinq dernières années. Une multitude de plantes suspendues et de fleurs tombent du haut plafond, au-dessus d’une lourde table en métal. Cailloux au sol, large banc vieilli, vases en pierre et cages métalliques composent la décoration dense mais harmonieuse du petit espace où des ateliers ont lieu deux fois par mois. Les participants apprennent à composer sept pièces différentes, du bouquet traditionnel à la couronne en passant par le panier fleuri et le cadre décoratif.

 

Un escalier en fer mène à la petite cuisine de la boutique agencée sur la mezzanine du premier étage, toujours dans le même esprit : vieille gazinière, étagères ouvertes, casseroles pendant du plafond, vaisselle blanche, plan de travail en bois… Wallflowers cultive son image et en profite pour se développer. « Beaucoup de clients aiment le cadre et le décor, précise l’employé Thitikorn. Ils viennent exprès de Corée du Sud, du Japon ou de Chine juste pour voir la boutique et repartir avec un bouquet ».

 

Un employé de Wallflowers asperge le bouquet qu’il vient de composer avant d’y apporter les dernières touches.

 

Le fleuriste prévoit d’élargir ses services dès août, en invitant tous les week-ends les visiteurs à déguster des pâtisseries faites maison et des boissons, « pour qu’ils profitent davantage du lieu ». La boutique prend la plupart de ses commandes par Facebook ou Line et dispose d’un service de livraison. A partir du budget et des désirs du client, les fleuristes créent une composition unique avec les fleurs de saison.

 

Il est également possible de se rendre directement à Wallflowers où l’équipe présentera avec professionnalisme et conviction ses modèles aux curieux qui, d’aventure, traverseraient le mur de fleurs du soï Nana à Chinatown.

 

Tiphaine Tellier

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