Il est 14h30, à l’aéroport de Don Mueang ce dimanche 1er novembre. Un capitaine de la compagnie Thai Lion Air s’apprête à décoller pour rejoindre Hat Yai, dans la province de Songkhla, au sud de la Thaïlande, quand l’un des passagers, un Thaïlandais âgé d’une vingtaine d’années, dit à l’une des hôtesses de l’air qui l’aidait à mettre son bagage dans le compartiment du dessus de faire attention « car son sac contenait une bombe ».
Ni une, ni deux, l’hôtesse de l’air, qui n’a semble-t-il pas le sens de l’humour très développé, s’en alla prévenir le commandant de bord qui ordonna l’évacuation des passagers et la fouille intégrale de l’avion et des bagages.
Pichit Boondaeng, l’auteur de cette blague « de mauvais goût » comme il le confiera à la police de l’Air venue l’arrêter, est accusé, dans le cadre d’une nouvelle mesure de sécurité dans l’aviation passée en février de cette année, d’avoir reporté « des informations fausses ayant causé une panique générale ».
Remis en liberté sous caution, cet employé des Chemins de Fer qui se rendait à une fête de mariage et qui n’avait jamais pris l’avion auparavant risque 200 000 bahts (5000 euros) d’amende et jusqu’à cinq ans de prison.
Morale : ne prononcez jamais tout haut le mot « bombe » dans un avion de ligne thaïlandais, même pour commenter à votre voisin les attributs d’une jolie hôtesse…