ASIE – LIVRE : LES JO de Tokyo, occasion de se replonger dans la tragédie nucléaire de Fukushima
Fruit d’une enquête menée durant six années, « Fukushima : tremblements et stupeur : 10 ans après » (Ed. Tredaniel) est un ouvrage sur les causes et les conséquences de la catastrophe de Fukushima, survenue en 2011, l’accident le plus grave que le nucléaire civil ait jamais connu. Il montre notamment comment les effets de cette pollution radioactive de l’environnement continuent à s’accumuler et à impacter la santé des populations. Les Jeux Olympiques de Tokyo sont l’occasion de replonger dans cette tragédie, dix ans après.
Le 11/3… C’est ainsi que les japonais appellent désormais la catastrophe de Fukushima, ce nom qu’ils ne veulent plus jamais entendre. Le 11 mars 2011, à 14 heures 46 minutes 23 secondes, heure locale, le Japon a vécu le tremblement de terre le plus terrible de son histoire. Il endommage la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, puis déclenche un tsunami d’une vague de 15 mètres de haut qui ravagera 600 kilomètres de côte, provoquant ainsi la plus grande catastrophe nucléaire civile de tous les temps.
Plus grave que Tchernobyl
Plus grave que Tchernobyl, elle sera classée 7 sur l’échelle de PINES. La population est d’abord évacuée sur 10 kilomètres, puis, le lendemain, sur 30 kilomètres. Les enseignements de Tchernobyl n’ont servi à rien. Il ne faut pas paniquer la population…
Aujourd’hui, dix ans plus tard, les sols, les plantes, les animaux terrestres et marins sont fortement contaminés. À présent, afin que l’État cesse de payer des compensations, les populations déplacées doivent revenir vivre sur ces terres radioactives. Des milliers de cancers de la thyroïde sont détectés chez les enfants, enfin reconnus par les autorités.
Cet ouvrage, fruit de six ans de travail et de recherches, dénonce un mensonge d’État et présente un éclairage nouveau, un véritable bilan sanitaire et écologique de notre planète.
A lire: « Fukushima : tremblements et stupeur : 10 ans après » de Jean-Michel Jacquemin-Raffestin et Mickaël Naveau (Ed. Tredaniel)