Les médias thaïlandais exigent moins de violence policière lors des manifestations après que des journalistes ont été touchés par des balles en caoutchouc lors des protestations du samedi 7 août.
Six associations de journalistes ont demandé à la police de limiter le niveau de violence utilisé lors des manifestations en faveur de la démocratie, après que des journalistes se soient à nouveau plaints d’avoir été blessés par des balles en caoutchouc.
La déclaration commune a été publiée mercredi par le Conseil national de la presse, le Conseil de l’audiovisuel, l’Association des journalistes thaïlandais, l’Association des journalistes de l’audiovisuel thaïlandais, l’Association des fournisseurs d’informations en ligne et l’Union nationale des journalistes de Thaïlande.
La déclaration indique que des membres des médias ont été blessés par des balles en caoutchouc tirées par des officiers lors de manifestations politiques le 18 juillet et samedi dernier (7 août). Les associations ont déclaré qu’une plainte a été déposée auprès du tribunal civil, qui a ordonné mardi à la police d’être plus prudente lors des opérations de contrôle de la foule.
Limiter la violence
La déclaration ajoute que des représentants des associations de médias se sont rendus sur les lieux de la manifestation du 7 août et ont constaté que plusieurs personnes sans lien avec la manifestation avaient été blessées par la police.
Les associations ont demandé à la police de suivre strictement l’ordre du tribunal civil, d’être patiente et de limiter autant que possible les mesures violentes pour assurer la sécurité des membres de la presse et des manifestants.
Elles ont ajouté qu’avant de lancer des mesures de contrôle de la foule, la police devrait donner des avertissements aux manifestants, conformément aux principes internationaux.
Les six associations ont également suggéré la mise en place d’un forum de communication entre la police et les manifestants afin d’éviter la violence.