Amoureux du Laos, Laurent Ladouce, le directeur de l’Espace Culture et Paix à Paris, vient de publier une étude approfondie sur la nature de la paix et ses conditions de mise en place en Asie du Sud-est.
Entre perception du concept et réalités sur le terrain, l’auteur met en évidence tout l’intérêt d’un projet de développement autour de Pakxé, une ville située au sud du Laos. Le plan vise à faire d’elle la cité internationale de la paix dynamique, sans pour autant en faire une ville-musée. Pas de Verdun ou de Guernica bis, mais un laboratoire de la culture anti-conflit, en complément de villes comme La Haye ou Atlanta. Selon l’auteur, si la formule fonctionne, la ville pourrait bien enclencher un processus d’installation durable de la paix sur cette partie du globe. Son but ? Concrétiser le rêve à l’origine de la création de l’Asean, d’ici 2020, en faisant de la ville le pôle d’une communauté de sociétés bienveillantes, où les richesses rassembleraient au lieu de diviser. Pourquoi cette ville plus qu’une autre et comment ? C’est justement ce que narre le livre. Simple utopie ou projet réalisable ? À chacun de se faire son avis.