Gavroche a sélectionné pour vous quelques nouvelles saillantes en Birmanie durant cette semaine écoulée. Un survol de l’actualité indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à ce pays d’Asie du Sud-Est.
COVID
La Birmanie a rendu public 1 205 nouveaux cas de COVID-19, 32 décès supplémentaires le 16 octobre.
Politique
À la veille du sommet de l’ASEAN qui se tiendra le 26 octobre, l’Union européenne a réaffirmé qu’elle soutient fermement les efforts déployés par l’ASEAN pour trouver une solution pacifique à la crise actuelle et souligne la nécessité pour la Birmanie de mettre en œuvre rapidement et fidèlement le consensus en cinq points, afin d’engager un processus de désescalade et de retour à la démocratie ;
Le chef de la junte militaire birmane, Min Aung Hlaing, sera exclu du prochain sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), a annoncé samedi l’organisation, une mesure de représailles rare à l’encontre du pouvoir militaire qui semble peu enclin à désamorcer la crise.
Économie
La Birmanie est confronté à la chute de sa monnaie et à la pénurie de dollars alors que son économie se détériore ;
Les restrictions imposées par le COVID à l’échelle nationale et un mouvement de désobéissance civile ont porté atteinte aux activités économiques normales et nuisent aux exportations ;
Deux centrales électriques au GNL (gaz naturel liquéfié) soutenues par la Chine à Rangoun ont cessé leurs activités depuis juillet car elles ne sont plus viables financièrement, ce qui laisse présager des pannes de courant plus fréquentes.
Société
Plus de 760 soldats et policiers de la junte prévoient de rejoindre le Mouvement de désobéissance civile (MDC) qui défie le régime militaire depuis la déclaration d’une “guerre du peuple” contre le régime par le gouvernement civil d’unité nationale (NUG) le 7 septembre ;
Les églises et le clergé sont désormais pris pour cible par l’armée birmane. Les groupes de défense des droits affirment que les chrétiens, une minorité dans ce pays principalement bouddhiste, sont pris dans la répression militaire contre la résistance ;
Le principal avocat représentant la dirigeante birmane déchue, Aung San Suu Kyi, a déclaré vendredi 15 octobre que les autorités de ce pays sous domination militaire lui avaient imposé un bâillon, estimant que ses communications pouvaient être source d’instabilité.
Brillant comme d’hab. Merci pour ces infos !