Comme nous l’avons écris dans Gavroche, la décisions prise le 10 novembre par les juges constitutionnels Thaïlandais contre les activistes pro-démocratie aura de lourdes conséquences. Elle met en tout cas un terme brutal aux velléités de réforme de la monarchie. Cette interprétation est aussi celle du quotidien français Le Monde.
Nous reprenons ici des extraits de l’article du Monde à consulter ici.
Douche froide pour le camp protestataire en Thaïlande : la Cour constitutionnelle a jugé, mercredi 10 novembre, que les actions de trois militants impliqués dans la formulation d’une liste de « dix demandes » de réformes de l’institution royale constituaient une tentative de renversement de la monarchie constitutionnelle.
« Je ne respecte pas la décision de la cour… elle est inacceptable »
Ces demandes, initialement énoncées par l’avocat Anon Nampa et l’étudiante Panusaya Sithijirawattanakul – cette dernière les énuméra même sur scène au sein d’un campus universitaire –, remontent au mois d’août 2020. Ce moment devait marquer le début d’une « fronde » sans précédent d’étudiants et de jeunes urbains contre les pouvoirs excessifs de la monarchie, jusque-là intouchable dans l’ex-royaume de Siam.
Explosions de colère
« Je ne respecte pas la décision de la cour… elle est inacceptable », a déclaré le jour même la jeune Panusaya, 23 ans, qui avait été libérée sous caution mais reste visée par huit charges de lèse-majesté. En signe de protestation, des militants ont mis le feu, devant le tribunal, à une reproduction du « Monument de la démocratie », qui trône au centre d’un carrefour du Bangkok historique. Les réseaux sociaux ont explosé de colère et des manifestations sont attendues. La cour avait été saisie par un avocat royaliste.
Cette décision est lourde d’implications pour la campagne en cours contre la loi de lèse-majesté, l’article 112 du code pénal….
L’article est à lire en intégralité sur le site du monde.fr