Trois réfugiés cambodgiens expulsés par la Thaïlande ont été emprisonnés pour complot et incitation, a annoncé lundi 22 novembre la police de Phnom Penh, alors que la pression s’accroît sur le gouvernement pour protéger les militants risquant d’être persécutés dans leur pays d’origine.
La détention provisoire des trois membres du parti d’opposition dissous du Cambodge intervient dans le cadre d’une vaste répression qui a débuté à l’approche des élections générales de 2018 et qui a été condamnée par les Nations unies et l’Occident.
Veourn Veasna et Voeung Samnang étaient des réfugiés enregistrés sous la protection de l’ONU et sont rentrés au début du mois. Thavry Lanh, une anciene chef de commune, a été renvoyé au Cambodge samedi, selon Human Rights Watch.
Remerciements à Philippe Bergues