Avec le contexte sanitaire lié au coronavirus, la vie professionnelle de nombreux expatriés installés en Thaïlande depuis des années s’est trouvée chamboulée suite à une perte d’activités. Certains ont fait le choix de rentrer dans leur pays d’origine, d’autres font le dos rond en espérant une reprise durable du tourisme pour tous les métiers qui y sont liés, du réceptif de voyages en passant par l’hôtellerie ou la restauration. Nous avons suivi le parcours de l’un d’eux, Julian Allain, 40 ans, originaire de La Baule et bien connu des supporters de l’équipe de foot des Gaulois à Bangkok pour en avoir été longtemps le capitaine et aujourd’hui le manager. Celui-ci nous parle de son expérience qui l’a amené de la restauration au commerce, d’abord de pâtisseries françaises haut de gamme et maintenant, en appui à une jeune société thaïlandaise GreenLab, qui vend des produits transformés à base de cannabis médical.
Gavroche: Depuis quand êtes-vous expatrié en Thaïlande et quel était votre métier avant la Covid ?
J.A : Je suis arrivé à Bangkok en 2002, cela fait donc maintenant près de 2 décennies. Jusqu’en 2012, j’ai travaillé dans deux grands restaurants en tant que manager, d’abord sur Sukhmumvit soi 39 puis après au Beccofino, un italien alors réputé sur Thonglor. Puis je suis devenu directeur des ventes et du marketing d’Asia Pacific Distribution où je commercialisais une machine à conservation du vin créée en 2007 en Californie par un inventeur suisse, Alain Frochaux. En 2014, j’ai eu l’opportunité de devenir le directeur commercial de l’Européenne des Desserts pour toute l’Asie Pacifique. Toujours basé à Bangkok, mon emploi consistait à vendre ces pâtisseries françaises haut de gamme dans les grands hôtels et restaurants mais
aussi dans les réseaux de grande distribution comme Big C.
Ph.B : Quel impact a eu la crise sanitaire sur cette activité ?
J.A : Avec l’arrêt des voyages en avion, je ne pouvais plus aller voir mes clients au Japon, en Corée du Sud ni même en Asie du Sud-Est. Ces restrictions de déplacements combinées à une perte de ventes des produits que je proposais à cause de la fermeture pendant des mois des restaurants et d’une consommation très ralentie à l’échelle thaïlandaise ont eu raison de mon emploi. Je ne savais plus quel serait mon avenir professionnel avec le Covid.
Ph.B : Comment avez-vous rebondi dans le secteur du cannabis médical ?
J.A : Par pur hasard. Sur la route qui me menait à Nakhon Si Thammarat en juin dernier, je m’arrête à un stand qui vendais du jus de cannabis. Cela a constitué pour moi un déclic car avec la légalisation du cannabis médical en Thaïlande, je voyais que les produits dérivés devenaient tendance. Je me suis alors rapproché de partenaires que je connaissais à Phuket qui lançaient leur projet Thai GreenLab. Novateurs, ils étaient dans la phase d’expérimentation de leurs produits transformés à base de chanvre à utiliser en cuisine et comme boisson saine. Bien entendu, toute cette offre est non narcotique et totalement contrôlée par les institutions du ministère de l’Agriculture et de la Santé publique à toutes ses étapes, de la plantation en bio à la transformation puis à la distribution.
Ph.B : Quel est votre rôle ?
J.A : Il se trouve que j’avais des compétences pour commercialiser dans les réseaux de la grande distribution, grâce mon activité antérieure. J’ai donc pu conseiller Thai GreenLab à réaliser il y quelques jours le premier show-room de leurs produits chez Big C Ratchadapisek. Des feuilles de cannabis fraîches, séchées, en broyat pouvant être utilisées pour la cuisine diététique et médicinale ont pu être proposées au public de même que du kratom. Une animation en direct de fabrication et de dégustation de glaces à base de cannabis a aussi eu un grand succès. Maintenant, il reste à élargir les canaux de distribution car je suis certain que l’offre va plaire au public. La pérennité de ma pierre à l’édifice de Thai GreenLab passe par là.
Ph.B : Confiant pour l’avenir, alors ?
J.A : Mme Prarisa Amdit, cofondatrice et directrice générale de la société a pour objectif de vendre 300 kg de produits transformés pour le premier trimestre 2022. Je pense que la branche du Big C Ratchadapisek est le point de départ du développement de la valeur ajoutée des plantes médicinales du cannabis. Le défi me plaît, le secteur est novateur, je suis optimiste.
Philippe Bergues
Michel ce qu’il faut savoir ça se fume pas forcément on peut le prendre en infusion et quelque part quand tu regardes ce qui se passe dans le monde ça devrait devenir obligatoire car avec la politique qui sont en train de nous faire avec cette fameuse grippée planétaire. Il consiste à foutre en l’air l’économie mondiale et faire crever la moitié de la planète en nous faisant croire que c’est pour notre bien et qui vont sauver l’humanité avec un bon pétard tout deviendras beaucoup plus compréhensif et surtout ça leur évitera une éventuelle guerre civile s’il y a trop de gens à la fois qu’il comprenne vraiment ce qui se passe et bonne fête à tous
Pourquoi ne pas faire un article sur le cannabis médical pour faire connaitre ce que ça soigne effectivement et de quelle façon.
Parce que par exemple pour ceux qui ne fument pas ou plus comme moi hors de question si j’avais un problème soignable au cannabis pour me remettre à fumer.
Faut des explications sur ce produit.