Un projet de loi longtemps reporté contre la torture vient d’être adopté le 22 février par le parlement thaïlandais. Les Nations unies estiment qu’il y a eu au moins 82 cas de disparitions à caractère politique en Thaïlande depuis 1980, mais selon les experts, le chiffre réel serait plus élevé. Les auteurs reconnus coupables de disparitions politiques ou d’actes de torture ayant entraîné la mort risqueront de 15 à 30 ans de prison.
Cette évolution constitue une première victoire pour les proches des personnes disparues qui font campagne pour une réforme de la loi depuis des années.
La future loi « offre une lueur d’espoir » pour les victimes et leurs familles en deuil, a estimé Piyanut Kotsan, directrice d’Amnesty international Thaïlande.
Beaucoup ignorent que ça existe en Thaïlande et bien pire encore…..c’est pas demain qu’on verra Gavroche se pencher sur cette réalité et enquêter bien trop la trouille.