Le conflit armé s’intensifie dans le sud-est de la Birmanie, avec plus de 220 000 personnes déplacées entre le 1er février 2021 et le 21 février 2022.
Ce conflit dans le sud-est birman a provoqué le déplacement de 224 200 personnes entre le 1er février 2021 et le 21 février 2022, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.
Selon le communiqué, les affrontements armés entre la Tatmadaw et les organisations armées ethniques (EAO), et les forces de défense du peuple (PDF) se sont intensifiés dans le sud-est.
Dans l’État de Kayah, environ 3 370 personnes des cantons de Demoso et Pekon ont été déplacées et se sont enfuies à Demoso dans l’État de Kayah et dans les cantons de Hsihseng, Lawksawk, Pekon et Pinlaung dans le sud de l’État de Shan depuis le 16 février.
En outre, deux jours de pluie anormalement forte les 18 et 19 février dans la région de Lay Kay Kaw dans l’État de Kayin ont inondé les sites de déplacement abritant environ 5 000 personnes déplacées. Les travailleurs humanitaires ont collaboré avec leurs partenaires pour répondre aux besoins croissants, notamment en matière de nourriture, de médicaments et d’abris.
Parmi ces retours figurent 4 740 personnes qui ont été déplacées du sud du canton de Kawkareik, dans l’État de Kayin, depuis janvier 2022, ainsi que celles qui ont été temporairement déplacées du canton de Loikaw, dans le sud de l’État de Kayah, vers le sud de l’État de Shan.
D’après les chiffres du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au 21 février, 224 200 personnes sont toujours déplacées en raison des affrontements et de l’insécurité depuis le 1er février 2021 dans le sud-est.
On compte 92 400 personnes déplacées dans l’État de Kayah, 68 400 personnes déplacées dans l’État de Kayin, 60 500 personnes déplacées dans le sud de l’État de Shan, 7 500 personnes déplacées dans l’État de Mon, 2 600 personnes déplacées dans la région de Tanintharyi et 800 personnes déplacées dans la région de Bago, précise le communiqué.