Le site d’information Asia Sentinel, souvent cité par Gavroche, nous conte l’histoire d’une mère désespérée qui tente de récupérer la garde de ses enfants des griffes d’un établissement religieux trop zélé et trop autoritaire en Malaisie. Il ne s’agit plus seulement de la conversion illégale et contraire à l’éthique de mineurs ; il s’agit du refus de l’établissement religieux de respecter les lois du pays.

Les faits de l’affaire sont assez clairs. Dans une décision historique de 2018, la Cour fédérale de Malaisie – la plus haute juridiction du pays – a statué à l’unanimité que le consentement des deux parents est nécessaire pour la conversion des mineurs.

Les autorités religieuses ont été avisées en termes très clairs qu’elles ne pouvaient PAS convertir des mineurs sans le consentement des deux parents.

Malgré le fait que les conversions soient illégales, l’établissement religieux insiste sur le fait qu’il s’agit d’une décision définitive et qu’elle ne peut être annulée. Divers groupes suggèrent maintenant que Mme Loh ne soit autorisée à rencontrer ses enfants que dans des lieux jugés sûrs, qu’elle puisse ramener ses enfants à la maison périodiquement mais sous la surveillance de la police ou que les enfants soient envoyés dans un internat où leur bien-être et leur sécurité peuvent être assurés. Mais qui sont-ils pour décider comment et où une mère doit élever ses enfants ? Les tribunaux ont accordé à Loh la garde complète de ses enfants ; n’est-ce pas à elle de décider comment et où elle veut élever ses enfants ?

La réalité est que les religieux savent qu’ils peuvent compter sur le gouvernement pour fermer les yeux. Ils ont tellement réussi à coopter l’appareil gouvernemental derrière eux qu’ils sont devenus intouchables…

La suite de l’article est à lire en intégralité sur le site www.asiasentinel.com

Remerciements à Michel Prévot