La lettre d’informations “Les brèves de l’Asean” publie chaque semaine un résumé des nouvelles économiques de l’Asie du Sud-Est. Nous diffusons leur tableau de bord hebdomadaire sur la Birmanie.
La Birmanie autorise les vols commerciaux
A l’instar de nombreux pays de l’ASEAN, le gouvernement birman vient d’annoncer une reprise des vols commerciaux internationaux à compter du 17 avril 2022, date du nouvel an birman. Aucune indication n’a pour autant été donnée quant à l’évolution des modalités de quarantaine, d’obtention de visas et des formalités administratives qui y sont liées et qui restent toujours soumises à de fortes contraintes.
Telenor finalise sa sortie
Le groupe de télécommunication norvégien annonce avoir obtenu les dernières autorisations de la Myanmar Investment Commission, ouvrant la voie à une cession de sa filiale birmane. Selon le schéma prévu, l’ensemble des actifs sera transféré au plus tard dans un délai de 6 mois à la société singapourienne Investcom, contrôlée à hauteur de 51% par le groupe libanais MA et son partenaire birman Shwe Byain Phyu (49%). Ce dernier, réputé proche du pouvoir militaire, détiendra à terme 80% du capital d’Investcom et l’opérateur ne pourra plus utiliser la marque Telenor au-delà d’une période de 4 mois après la date de la transaction.
Le projet d’hôtel Peninsula définitivement abandonné
L’opérateur hôtelier hongkongais « Hongkong & Shanghai Hotels » vient de passer par pertes et profit dans son bilan financier le projet emblématique de l’hôtel Peninsula dont le chantier avait été confié à une filiale du groupe Bouygues. Gelé depuis le coup d’Etat, cette construction s’inscrit dans un développement immobilier plus vaste conduit par l’homme d’affaires birman Serge Pun.
Les faux billets de banque se multiplient
Alors que depuis quelques semaines, les rumeurs de mise en circulation de faux billets se multipliaient, le phénomène a pris un tour nouveau ces derniers jours. Certains n’hésitent plus à proposer ouvertement à la vente des liasses pour un prix de l’ordre de 10% à 30% de la valeur faciale. Cette pratique s’inscrit dans un contexte d’importantes pénuries de liquidités liées à des restrictions imposées depuis le coup d’Etat par la banque centrale (BCM).