La commission d’enquête des Nations unies sur les massacres de Rohingyas commis en 2017 par l’armée Birmane vient d’être publié in extenso. Retrouvez-le ici. En plus de 500 pages, les rapporteurs onusiens – qui n’ont pas été autorisés à accéder en Birmanie – dissèquent les crimes commis par plusieurs unités de la «Tatmadaw» (l’armée birmane) dans l’Etat d’Arakan frontalier du Bangladesh. Une lecture impérative !

Les faits sont établis, précis, assortis de témoignages tragiques.

Il faut lire dans le détail ce rapport de plus de 500 pages que la commission d’enquête des Nations unies sur les crimes commis par l’armée birmane contre les Rohingyas vient de rendre public.

Le rapport peut être téléchargé ici dans son intégralité, via le site du Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU.

C’est sur cette base que la procureure de la Cour Pénale Internationale, la juge gambienne Fatou Bensouda, doit décider ou non d’entamer des poursuites contre plusieurs officiers de haut rang de la «Tatmadaw» dont son chef d’Etat Major, le très puissant général Min Aung Hlaing.

Que va répondre Aung San Suu Kyi, aujourd’hui au pouvoir ? «La Tatmadaw est le plus grand péril porté contre le développement de l’union de Myanmar comme un État moderne et démocratique» assènent les rapporteurs des Nations unies.

Un document d’exception pour tous les observateurs de l’Asie du sud-est et de la Birmanie.

Nous y reviendrons dans notre magazine d’octobre sous forme d’une longue analyse dans nos nouvelles pages débats/opinions.

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