Nous rediffusons ici un communiqué de l’Union européenne
Le 27 avril, un tribunal mis en place par le Conseil administratif de l’État de Birmanie à Naypyitaw a condamné la conseillère d’État détenue, Daw Aung San Suu Kyi, à cinq années d’emprisonnement supplémentaires. La position de l’UE, telle qu’elle a été exprimée le 6 décembre 2021 et le 11 janvier 2022, reste que ce procès est motivé par des raisons politiques. Il représente une nouvelle étape vers le démantèlement de l’État de droit et une nouvelle violation flagrante des droits de l’homme au Myanmar, ainsi qu’un nouveau revers majeur pour la démocratie au Myanmar depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021.
Cette procédure constitue une tentative manifeste d’exclure les dirigeants démocratiquement élus, notamment Aung San Suu Kyi et la Ligue nationale pour la démocratie, du processus de dialogue inclusif préconisé par le Consensus en cinq points de l’ASEAN.
Nous réitérons notre appel urgent à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques ainsi que de toutes les personnes détenues arbitrairement depuis le coup d’État.