Le ministère du commerce thaïlandais a demandé aux grossistes de s’abstenir d’augmenter les prix des produits afin que la charge ne retombe pas sur les consommateurs.
Le ministre du commerce, Jurin Laksanawisit, a déclaré mardi 26 avril que les directives visant à contrôler les prix des produits doivent prendre en compte deux facteurs : les avantages pour les agriculteurs et les avantages pour les consommateurs.
Cependant, ces deux facteurs se contredisent car les agriculteurs souhaitent que le prix de l’huile de palme soit le plus élevé possible, tandis que les consommateurs souhaitent que le prix de l’huile de palme soit bas.
L’équilibre entre vendeur et acheteur
C’est pourquoi, a-t-il dit, le ministère doit “gérer un équilibre” afin que les deux parties ne soient pas durement touchées. Parallèlement, les opérateurs doivent également être en mesure de mener leurs activités de manière rentable.
Selon M. Jurin, le prix de l’huile de palme est actuellement de 9 à 10 bahts par kg et le ministère devrait faire pression pour augmenter de 700 % les exportations afin d’obtenir un meilleur prix. Mais les consommateurs devront payer un prix plus élevé si le coût augmente, a-t-il noté.
“Le ministère doit trouver un moyen pour que les opérateurs puissent poursuivre leurs activités avec un bénéfice pas trop élevé afin que les consommateurs n’aient pas à supporter un fardeau trop lourd en raison de l’augmentation du prix de l’huile de palme”, a-t-il déclaré.
“L’une des solutions consiste à réduire les bénéfices et la proportion entre le prix de revient et le prix de détail, c’est pourquoi le ministère du commerce a mis en place une structure de prix.”
Le ministère demande donc aux opérateurs de ne pas facturer plus que le prix réglementé.
Lundi, le prix de l’huile de palme par bouteille était de 62-65 bahts, soit 64 par bouteille en moyenne. Le prix selon la structure n’est pas supérieur à 68-69 bahts.
En ce qui concerne l’augmentation des coûts de l’alimentation animale, il a chargé le secrétaire permanent du ministère de rencontrer les éleveurs d’aliments pour animaux, les éleveurs et les opérateurs, car ils n’ont pas encore trouvé de solution.
Les producteurs d’aliments pour animaux souhaitent que le prix du maïs soit aussi élevé que possible, tandis que les éleveurs souhaitent que le prix soit bas afin que le porc, le poulet et les œufs ne coûtent pas plus cher.
Quant au prix du pétrole, le Comité national de la politique énergétique envisage des mesures pour que l’impact sur le public soit le plus faible possible.
Entre-temps, le ministère pourrait autoriser, au cas par cas, une augmentation du prix de certains des 18 produits et services sur lesquels il avait imposé un plafond, afin que certains processus de fabrication ne soient pas interrompus.