L’état d’urgence dans la région centrale de Sulawesi (Célèbres) a été prolongé jusqu’au 11 octobre par les autorités indonésiennes. Le bilan provisoire de la catastrophe survenue le 29 septembre est d’environ 1200 morts. Un appel à l’aide internationale a finalement été lancé par les autorités de Jakarta qui affirment toutefois contrôler la situation dans la région touchée de Palu.

La région centrale de Sulawesi, atour des villes de Palu et Donggala, restera sous état d’urgence jusqu’au 11 octobre.

Les autorités indonésiennes affirment agir ainsi pour maintenir l’ordre dans l’acheminement des secours humanitaires, et surtout éviter les pillages dans les deux villes les plus touchées par la vague qui les a en partie submergé vendredi 29 septembre: Palu (374 000 habitants) et Donggala (296 000 habitants).

Un appel à l’aide international a parallèlement été lancé et le président indonésien Joko Widodo s’est rendu sur place dimanche. Une vaste opération d’assistance a été déclenchée.

Le bilan d’environ 1200 morts demeure provisoire.

Il va sans doute continuer de s’alourdir au fur et à mesure de l’avancement des travailleurs humanitaires et des militaires dans les villages en ruines le long de la côte dévastée.

Les accusations portées contre le bureau d’aide aux catastrophes indonésien, qui avait dans un premier temps levé son avertissement aux populations trente minutes après le séisme, doivent toutefois être pondérées.

Les mots d’ordre d’évacuation à la radio ont été suivis d’effets et, pour une région aussi peuplée, le nombre de victimes reste limité.

Rien de comparable avec les 160 000 morts ou disparus dans la région d’Aceh, au nord de Sumatra, lors du tsunami du 26 décembre 2004.

La région centrale de Sulawesi compte environ trois millions d’habitants.

Le tremblement de terre de 7.4 points sur l’échelle de Richter survenu vendredi a eu lieu sur la faille sismique Palu-Koro qui était en activité depuis des mois.

Plus qu’une quarantaine de secousses telluriques avaient été ressenties dans la zone ces dernières semaines. Les Nations unies ont relayé l’appel à l’aide indonésien et les équipes de l’Unicef ont commencé à arriver sur place ce lundi.

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