Le bilan provisoire s’établit désormais à plus de 800 morts pour le tsunami survenu dans l’île de Sulawesi (Célèbres) vendredi 28 septembre. Il démontre que malgré les efforts de prévention et d’alerte, la région demeure sous la menace. Le séisme à l’origine de la catastrophe était d’une intensité de 7,5 sur l’échelle de Richter, à environ 80 kilomètres des côtes, entre Sulawesi et Borneo.
Il est toujours difficile d’évoquer cette réalité lorsque survient une catastrophe naturelle majeure.
N’empêche: les autorités indonésiennes avaient bien enclenché leur système d’alerte et de prévention après le tsunami survenu vendredi 28 septembre dans le centre de l’île de Sulawesi (Célèbes).
Le fait que la ville de Palu, peuplée par plus de trois cent mille habitants, ait été touchée, a malheureusement entrainé un grand nombre de victimes.
Le bilan s’établit désormais à plus de 800 morts et disparus. Un bilan à relier aux images terrifiantes de la vague géante de plus de trois mètres.
Grâce aux avertissements radio, les autorités locales avaient néanmoins pu faire évacuer une bonne partie de la population des localités touchées dans la région de Palu.
Le principal centre commercial de la ville de Palu, ainsi que la mosquée centrale, ont été touchés par le raz de marée.
On se souvient que le 26 décembre 2004, un tsunami d’une ampleur jusque-là inégalée avait déferlé sur les côtes de l’Asie du sud-est après un séisme de 9 degrés sur l’échelle de Richter, survenu au large d’Aceh, à l’Extrême nord de l’île de Sumatra.
Plus de 170 000 personnes avaient péri en Indonésie, et plus de 5000 morts et disparus avaient été dénombrés en Thaïlande, dans les zones côtières situées au nord de Phuket.
Les autorités des différents pays d’Asie du sud-est conduisent régulièrement, depuis cette date, des exercices de prévention anti-tsunami.
La leçon de celui-ci démontre toutefois qu’il reste très difficile de se protéger contre les conséquences d’un séisme survenu près des côtes.
L’agence nationale indonésienne chargée des désastres naturels est aussi critiquée pour avoir trop vite levé ses avertissements et autorisé les populations locales à retourner dans les zones dévastées.
Ses responsables affirment que leur surveillance des niveaux de la mer justifiait cette décision.
Comme toujours dans le cas des raz de marée, les nouvelles humanitaires seront plus précises dans les heures à venir, au fur et à mesure des investigations dans les décombres et dans les villages côtiers détruits.
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