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JUSTICE – BIRMANIE: L’étau de la justice internationale se resserre sur les généraux Birmans

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 28/09/2018
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Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a voté jeudi 27 septembre une résolution condamnant les atrocités commises au Myanmar contre les populations Rohingyas contraintes de fuir le pays sous un déluge de violence depuis 2015. Cette résolution, que la Chine a tenté de bloquer, a aussitôt été saluée par Amnesty International. Deux jours plus tôt, le 26 septembre, la procureure de la Cour Pénale Internationale avait confirmé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour déterminer si des «crimes contre l’humanité» ont été perpétrés par l’armée Birmane dans l’Etat de l’Arakan, frontalier du Bangladesh.

 

L’étau de la justice internationale se resserre sur les généraux Birmans.

 

Et leur protecteur traditionnel, la Chine, ne semble pas en mesure de bloquer les efforts de la communauté internationale pour faire la lumière sur les atrocités commises depuis 2015 dans l’état de l’Arakan contre les populations Rohingyas.

 

35 états ont voté pour la résolution condamnant la Birmanie au Conseil des droits de l’homme de l’ONU ce jeudi 27 septembre. Trois états ont voté contre et sept se sont abstenus.

 

Deux jours plus tôt, le 26 septembre, la procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI), la juge gambienne Fatou Bendousa, avait confirmé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour déterminer si les atrocités relevées dans le rapport de l’ONU publié le 18 septembre relèvent des «crimes contre l’humanité» et du crime de «génocide».

 

Les juges de la CPI ont confirmé que la cour basée à La Haye pouvait conduire ces investigations car le Bangladesh – où plus de 700 000 Rohingyas ont trouvé refuge – est signataire du traité de Rome qui l’a crée, en 1998.

 

Les investigations promettent de buter sur un obstacle majeur: le refus des autorités birmanes de laisser les enquêteurs de l’ONU accéder sur le territoire du pays.

 

Ces deux nouvelles décisions augmentent encore plus la pression internationale sur la dirigeante Birmane Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991.

 

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