L’explosion d’une bombe près d’un centre commercial à Rangoun a tué deux personnes et en a blessé onze autres, ont indiqué mercredi 13 juillet les secouristes et les médias locaux.
Aucun groupe n’a pour l’instant revendiqué la responsabilité de l’explosion, qui a eu lieu mardi après-midi, alors que le pays célébrait, le jour de la pleine lune de Waso – qui marque le début du carême bouddhiste.
“Lorsque nous sommes arrivés sur place, des blessés étaient éparpillés et il y avait du sang sur le bord de la route”, a déclaré à l’AFP un membre d’une équipe de secours.
“Selon les informations que nous avons recueillies, onze personnes ont été blessées et deux ont été tuées”, a-t-il ajouté en requérant l’anonymat.
La Birmanie est en proie à des troubles depuis le coup d’État de l’année dernière, les “Forces de défense du peuple” (PDF) autoproclamées s’en prenant aux militaires et aux fonctionnaires ou organisations perçus comme travaillant avec la junte.
Aucun groupe n’a immédiatement revendiqué la responsabilité de l’attaque du 12 juillet, et un porte-parole de la junte n’était pas disponible pour faire des commentaires.
Les médias locaux ont indiqué que les deux personnes tuées étaient décédées à l’hôpital. Une autre équipe de secours a déclaré avoir emmené six personnes à l’hôpital pour des blessures sans gravité.
Cette explosion fait suite à celle produite au domicile de Daw Zin Zin Hlaing, sœur aînée du chef de la junte, le général Min Aung Hlaing, lundi en soirée.
Selon l’Association d’Assistance aux Prisonniers Politiques, 2 081 personnes avaient été tuées au 13 juillet et au moins 14 613 arrêtées dans le cadre de la répression de la dissidence menée par la junte depuis le coup d’État du 1er février.
Il semblerait que le massacre des populations en particuliers des enfants en Birmanie appelée maintenant Myanmar n’intéresse personne. La soi-disant ingérence est absente et utilisée uniquement pour des intérêts particuliers. Tous les pays voisins s’accommodent de la situation ayant peur d’une déferlante dans leur propre pays pour la libération des peuples. C’est un silence radio total de la part de l’ambassade de France en Birmanie et en particuliers de ses conseillers français. Seule l’ambassade de France en Thaïlande agit à la Frontière pour les réfugiés et l’on peut en remercier monsieur Thierry Mathou, ambassadeur de France.