Le Quotidien du Tourisme est l’une des publications de référence en français sur le secteur du voyage. Un de ses articles récents a particulièrement attiré notre attention. Alors que les habitants de Barcelone, Venise, ou autres destinations très fréquentées disent aujourd’hui leur colère devant l’affluence des visiteurs étrangers, Bangkok et Siem Reap seront ils bientôt gagnés par ce ras le bol touristique décrit dans ses colonnes. Un article en forme d’avertissement.
Il faut lire cet article rédigé par Margot Ladiray dans l’édition du 16 octobre 2018 du Quotidien du Tourisme, pour inaugurer son Welcome City Lab.
Cette journaliste passe en revue les raisons de la colère des habitants de plusieurs grandes métropoles touristiques, et Gavroche ne peut pas s’empécher de penser que demain, un tel phénomène pourrait déferler sur Bangkok, mais aussi Siem Reap et le site des Temples d’Angkor.
Alors, surtourisme ou pas ?
Lisez plutôt:
«L’été 2017 a été marqué par une intensification des revendications anti-touristes en Europe, notamment en Espagne, mais aussi en Italie (Rome, Venise, Milan, Florence), aux Baléares et dans certaines îles de l’Adriatique (Hvar, Dubrownik). Déjà en 2014, une manifestation à Barcelone avait fait grand bruit, mettant en lumière le raz-le-bol des habitants du quartier de la Barceloneta explique la journaliste (…)».
«Désormais ajoute-telle, les manifestations sont publiques et on ne peut passer à côté des injonctions du type « Tourist go home » dans les rues de certaines villes comme à San Sebastian dans le nord de l’Espagne.
En France, la ville de Biarritz dans le Pays-Basque a vu fleurir des autocollants sur lesquels on pouvait notamment lire « Parisien dégage, t’as Paris Plage ».
Si les rues de Paris n’ont pas encore été le siège de protestations massives contre le tourisme, toujours est-il que des voix commencent à s’élever pointant certaines incivilités attribuées aux touristes de passage dans la capitale.
Les Conseils de Quartiers, notamment à Montmartre et dans le Marais, et les associations du réseau Vivre Paris!, consacrent une partie de leurs réflexions à ces enjeux de cohabitation avec les touristes.
Aussi, en avril 2016 a été créée l’association « Padhocmi – Pas d’hôtel clandestin dans mon immeuble », qui vise à « défendre les personnes qui s’intéressent aux préjudices du fait des nuisances créées par les locations de courte durée proposées par les sites « collaboratifs » type Airbnb »…
Des lignes qui font réfléchir…
Retrouvez ici l’intégralité de l’article du Quotidien du Tourisme.
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