Un chiffre n’est pas un indicateur unique. Le fait que la croissance économique Thaïlandaise soit, cette année, bien supérieure aux anticipations (4,6% contre 3,9% selon les perspectives réactualisées du Fond Monétaire International) est un élément parmi d’autres des motifs pour lesquels investir dans le pays est pleinement justifié. Gavroche Eco explique pourquoi.
Un placement est une décision d’avenir.
Investir suppose, d’abord, d’être rassuré sur la situation économique du pays de destination, et sur ses perspectives dans les années futures.
Est-ce-le cas pour la Thaïlande, créditée par le FMI d’un taux de croissance 2018 de 4,6% contre 3,9% selon les estimations initiales ?
Oui. Rien, aujourd’hui, ne permet de croire à une prochaine secousse financière dans le Royaume dont la monnaie, le baht, continue de prendre de la valeur face au dollar et à l’euro.
Dans ce contexte, Gavroche Eco maintient ses recommandations positives pour au moins trois raisons.
– La première raison est, comme nous venons de l’écrire, la stabilité.
Après la transition royale de 2016, et l’accession du nouveau monarque Rama X (dont le sacre devrait avoir lieu prochainement), une nouvelle étape a été franchie sans heurts et sans encombre dans le royaume.
Cette continuité monarchique s’est accompagnée de changements significatifs au sein du bureau des propriétés royales (Crown Property Bureau) et du conseil privé du Roi (Privy Council), mais là encore, sans accrocs majeurs et sans conséquence immédiates sur les immenses biens gérés par la couronne.
Laquelle détient, rappelons-le, d’énormes quantités de terrains à Bangkok, en particulier en plein centre de la capitale.
– Seconde raison de notre optimisme: le maintien des flux financiers positifs pour la Thaïlande.
La proximité des deux géants asiatiques que sont l’Inde et la Chine garantissent à l’ex Royaume de Siam une manne financière considérable, tant sous la forme de flux touristiques que sous la forme d’investissements en provenance de ces deux pays.
La Thaïlande reste attractive pour tous ceux qui, en Asie, désirent placer une partie de leur épargne en dehors de leur pays d’origine.
Il en résulte bien sûr un risque de surchauffe financière et de surenchérissement trop important du baht, ce qu’il faut prendre en considération.
Mais aucun observatoire économique n’a pour l’heure tiré le signal d’alarme.
Tout dépend, dès lors, de la qualité de l’investissement effectué et de la qualité de votre partenaire local. TPP, en Thaïlande depuis de longues années, dispose de l’expertise adéquate pour vous conseiller.
– Troisième raison de notre analyse positive: la robustesse des échanges internes au sein de l’ASEAN.
L’Association des nations de l’Asie du sud est est un club de pays émergents tirés par leurs exportations et très intégrés au commerce mondial.
L’actuelle guerre des tarifs entre la Chine et les États-Unis pose donc à ce groupement régional un très sérieux problème.
N’empêche: la région voit ses échanges intra-Asean s’accroitre, et la stabilité demeure au rendez vous.
Les prochaines échéances politiques sont les élections législatives promises en Thaïlande en début d’année par la junte militaire, et l’élection présidentielle et législatives en Indonésie en avril 2019.
Là aussi: la stabilité semble l’emporter.
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