Le sommet Asie-Europe de l’ASEM (Asia-Europe Meeting) s’est ouvert jeudi 18 octobre dans la soirée à Bruxelles par un diner de gala en présence des dirigeants des 51 pays membres de ce forum, dont le président français Emmanuel Macron. Objectif prioritaire: rapprocher les agendas économiques des deux continents dans un monde bousculé par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.
«L’Europe et l’Asie: des partenaires à l’échelle mondiale face aux défis mondiaux»: c’est sous ce titre que s’est ouvert jeudi 18 octobre en soirée le sommet de l’ASEM à Bruxelles, dans la foulée du sommet européen largement consacré au Brexit britannique.
Le forum de l’ASEM, né à Bangkok en 1996, regroupe 51 pays des deux continents, dont la Russie, la Chine et l’Inde coté asiatique.
Il sera suivi, ce vendredi 19 octobre, du sommet UE-Corée du sud et de la réunion des dirigeants UE-ASEAN.
Le traité de libre échange entre l’Union européenne et Singapour sera signé à cette occasion comme l’avait expliqué Gavroche dans un article précédent.
L’arrière plan de ce sommet est constitué par la stratégie de l’UE visant à relier l’Europe à l’Asie, approuvée lundi 15 octobre par les 28 pays membres de l’Union européenne.
Vous pouvez retrouver le texte intégral de cette stratégie ici.
La Commission européenne a lancé le même jour le portail de la connectivité durable de l’ASEM.
Il s’agit d’une base de données en ligne composée de 49 indicateurs liés à la connectivité et à la durabilité.
Le portail vise à apporter aux décideurs politiques, aux chercheurs, aux entrepreneurs et autres acteurs concernés un meilleur éclairage sur l’état de la connectivité entre les deux continents.
Vous pouvez vous connecter à ce portail ici.
Présents à Bruxelles, les journalistes de Gavroche ont pu participer au point de presse du président Macron.
Lequel avait reçu à la fin juin à Élysée le premier ministre Thaïlandais Prayuth Chan-Ocha.
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