Le peso est en baisse de 15 % depuis le début de l’année et sur le point de connaître sa pire dépréciation depuis 2008. Malgré la baisse depuis le début de l’année, il pourrait y avoir de la place pour une nouvelle faiblesse du peso car le déficit du compte courant se creuse à un rythme record, les réserves en dollars s’amincissent et la monnaie les autorités semblent adopter une position relativement accommodante face à une Fed américaine belliciste qui favorise un dollar américain fort.
L’inflation intérieure et les conditions de croissance ne justifient peut-être pas un resserrement agressif, mais le peso pourrait en payer le prix.
Le peso philippin a clôturé vendredi à un nouveau record de 58,40 pesos contre un dollar américain lors de la négociation au comptant.
Les choix de politique monétaire du Bangko Sentral ng Pilipinas (BSP) semblent éclipser les légers gains sur le plan budgétaire, où les ratios déficit/PIB et dette/PIB évoluent désormais dans la bonne direction.
La banques centrales des Philippines, a décidé de relever les taux d’intérêt de référence jeudi, alors que les décideurs intensifient leurs efforts pour contenir l’inflation (6,3%). La dernière hausse des Philippines, de 50 points de base ou d’un demi-point de pourcentage, porte l’indice de référence à 4,25 %, le plus élevé depuis août 2019.