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INDONÉSIE – SCANDALE : La marine indonésienne serait-elle un repère de pirates ? 

Journaliste : Rédaction Date de publication : 04/10/2022
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Marine indonésienne

 

La marine indonésienne n’a pas demandé ou reçu d’argent pour libérer des navires ou des capitaines de navires détenus, a déclaré un officier supérieur de la marine, en réponse à un rapport de Reuters citant des capitaines disant qu’ils étaient détenus par la marine dans le cadre d’un système d’extorsion. Des dizaines de navires ont été arrêtés par la marine indonésienne au cours de l’année écoulée pour avoir jeté l’ancre illégalement dans ses eaux, juste à l’est de Singapour, avait précédemment rapporté l’agence d’information Reuters, sur la base d’informations fournies par une douzaine de personnes impliquées dans ces affaires, notamment des capitaines, des armateurs, des intermédiaires et des assureurs.

 

La plupart des capitaines ont été libérés après quelques semaines, une fois que les armateurs ont effectué des paiements officieux à des intermédiaires de la marine pour un montant compris entre 300 000 et 400 000 dollars, selon ces personnes.

 

Le contre-amiral Arsyad Abdullah, commandant de la flotte de la marine pour la région, a déclaré que la marine avait détenu “environ 20” navires au cours de l’année dernière pour ancrage illégal, mais que les capitaines avaient été soit inculpés par la justice, soit libérés après enquête. Aucun paiement n’a été effectué ou demandé aux propriétaires de navires par la marine ou des intermédiaires, a-t-il déclaré à Reuters dans une interview cette semaine.

 

Deux capitaines de navire, l’Américain David Ledoux et le Philippin Glenn Madoginog, ont déclaré à Reuters lors d’interviews télévisées qu’ils avaient été retenus pendant des semaines sur une base de la marine indonésienne l’année dernière, alors que leurs armateurs négociaient leur libération avec la marine. Madoginog, qui a ensuite été reconnu coupable par un tribunal indonésien d’ancrage illégal et emprisonné pendant deux mois, a déclaré qu’au plus fort de la crise, il a compté 27 capitaines détenus dans des pièces de la base navale de Batam, dans les îles Riau. Madoginog a déclaré avoir été maintenu dans une petite pièce sale de la base pendant 67 jours après y avoir été emmené le 16 septembre par des officiers de la marine qui lui avaient dit qu’il ne serait à terre que quelques heures.

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