Selon le journaliste indépendant Sorayuth Suthassanachinda, aucun temple bouddhiste ne souhaite incinérer le corps de l’homme qui a massacré 37 personnes, pour la plupart de jeunes enfants, dans une garderie de la province de Nong Bua Lamphu, dans le nord-est de la Thaïlande.

À l’heure actuelle, le corps du tueur se trouve dans une ambulance, car “aucun temple n’est disposé à organiser des cérémonies religieuses, car les villageois ne le supporteront pas”, peut-on lire dans le post Facebook de Sorayuth.

Le 6 octobre, l’ancien policier Panya Chamrap a mortellement poignardé et abattu 37 personnes, dont 24 enfants âgés de deux à six ans. Il s’agit de la plus grande fusillade et de la plus grande attaque à l’arme blanche jamais commises par un seul assaillant dans l’histoire de la Thaïlande.

Dans sa folie meurtrière, il a tranché la gorge d’une enseignante enceinte de huit mois dans la garderie, la tuant ainsi que son bébé à naître. Il a abattu sa femme et son fils de trois ans avant de se suicider.

Les corps des victimes ont été transportés à 77 kilomètres de l’hôpital d’Udon Thani pour que soient pratiquées des autopsies, qui sont maintenant terminées. Les 37 victimes sont actuellement ramenées chez elles dans 30 véhicules dans le sous-district d’Uthai Sawan.

Les funérailles des victimes auront lieu au Wat Sri Uthai, Wat Rat Samakkhi Ban Nong Kung Sri et Wat Thep Monkghon Phichai.

La police thaïlandaise demande au public de ne pas partager les photos graphiques des victimes qui circulent en ligne, par respect pour les familles des victimes.

Le Roi Maha Vajarilongkorn, la Reine Suthida et le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha se sont rendus le 7 octobre à Nong Bua Lamphu pour offrir leur aide aux familles des défunts.

Trois enfants au total ont survécu à la tragédie.