La déclaration du vice-Premier ministre Prawit Wongsuwan sur le massacre de la crèche du 6 octobre alimente le débat dans le pays.
Les journalistes thaïlandais ont demandé au vice-Premier ministre thaïlandais Prawit comment il comptait empêcher un scénario similaire à l’avenir.
Il a répondu…
“Qu’est-ce que je peux y faire ? C’est un toxicomane.”
Prawit a présenté ses condoléances aux familles des victimes, admettant qu’il ne s’attendait pas à ce que ce genre de tragédie se produise en Thaïlande, mais sa réponse était plutôt faible.
Prawit a insisté sur le fait que la racine de l’incident était la drogue et a insisté sur le fait que le gouvernement thaïlandais essayait toujours d’aider les gens dans le pays avec la récupération de la dépendance et d’améliorer la situation de la drogue dans le pays.
Le vice-Premier ministre s’est montré un peu irritable lorsqu’on lui a demandé comment il allait empêcher que des situations similaires n’apparaissent au sein des forces de police du pays.
Le bilan du massacre de la garderie dans la province de Nong Bua Lamphu (nord-est) s’est alourdi à 37 morts aujourd’hui, tandis que 10 victimes sont soignées dans les hôpitaux.
Le tueur, Panya Kamrap, 34 ans, a assassiné sa femme et son fils avant de se suicider. C’était un ancien officier de police qui a été licencié en raison de sa dépendance à la drogue.
Ce n’est pas la première fusillade de masse en Thaïlande. Celle de Korat ou de Nakhon Ratchasima, il y a deux ans, est encore profondément ancrée dans la mémoire des Thaïlandais.
De nombreux Thaïlandais n’ont pas été impressionnés par la réponse du vice-Premier ministre Prawit à la lutte contre la criminalité liée aux armes à feu et à la drogue dans le royaume. Ils estiment que le gouvernement devrait assumer la responsabilité de l’incident et mettre en œuvre des mesures plus strictes pour éviter qu’il ne se reproduise.
Prawit a ensuite exhorté les services gouvernementaux concernés à se mobiliser autour des policiers stressés, souffrant de problèmes de santé mentale ou de toxicomanie.
Il a également demandé aux services gouvernementaux d’examiner minutieusement les informations personnelles de chaque agent au moment du recrutement afin d’éviter qu’un tel scénario ne se reproduise à l’avenir.