Joe Biden est arrivé à Phnom Penh ce samedi 12 novembre. Il se rend en Asie pour une semaine de diplomatie à fort enjeu, dont le point culminant sera sans doute le sommet le plus important de sa présidence. Lors du G20 en Indonésie, il poussera l’Europe à tenir bon avec l’Ukraine contre la Russie et tentera de relever les défis mondiaux de l’inflation et du changement climatique. Il tiendra également sa première réunion en tête-à-tête avec le dirigeant de l’autre superpuissance mondiale, le Chinois Xi Jinping.
Ces voyages permettront de vérifier si le capital politique national qu’il a accumulé la semaine dernière peut se traduire à l’étranger. M. Biden a déjà présenté les résultats de mardi comme une mesure de validation par les électeurs qui, selon lui, rassurera les alliés.
“Le reste du monde nous regarde. Ils cherchent à savoir si nous sommes une démocratie saine et si les institutions comptent”, a déclaré M. Biden lors d’une conférence de presse de clôture mercredi 9 novembre. “Ces dirigeants mondiaux savent que nous nous en sortons mieux que quiconque dans le monde”.
Il doit y réaffirmer les liens entre les États-Unis et leurs alliés du Pacifique, qui tentent de contrer la domination régionale croissante de la Chine. M. Biden adressera probablement aussi un avertissement à la Corée du Nord, qui a récemment intensifié son programme de missiles et menacé ses voisins. L’ironie de l’histoire est qu’il parlera de paix au Cambodge, pays plongé dans le chaos de la guerre du Vietnam par les bombardement américains du début des années 70.
Bien joué politiquement de la part du Premier Ministre du Cambodge…!
Confondre Colombie et Cambodge, sacré Biden ! Les américains seront toujours aussi féru en histoire-géo et pourtant dans ces deux pays ils ont largement contribué à la guérilla