Le président de la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK) Firli Bahuri a exprimé l’espoir que 2023 apportera un nouvel esprit à l’éradication de la corruption en Indonésie.
“Avec l’esprit de la nouvelle année 2023, travaillons ensemble pour la nation et l’État, servons le pays, nettoyons l’Indonésie de la corruption”, a-t-il déclaré dans un communiqué cité dimanche.
Bahuri a souligné que la commission ne cesse de servir pour la nation afin de rendre l’Indonésie complètement libre de toute pratique de corruption.
“Espérons que 2023 nous apportera la santé, la sécurité et le succès”, a-t-il remarqué.
Auparavant, la KPK avait fait part de ses performances et de ses réalisations tout au long de l’année 2022, en commençant par le domaine de l’éducation, de la prévention et des poursuites.
Dans le domaine de l’éducation, par exemple, la KPK a mené à bien le programme Integrated Smart Politics (PCB), qui a impliqué 20 partis politiques comprenant 15 partis nationaux et quatre partis politiques à Aceh, ainsi que des comités électoraux aux niveaux central et régional.
En termes de prévention, la commission a enregistré le taux de soumission des rapports sur la richesse des fonctionnaires de l’État (LHKPN) de janvier 2022 au 15 décembre 2022, pour atteindre 98,24 %. Ce chiffre a montré une augmentation par rapport à la même période de l’année dernière, qui était de 94,47 pour cent.
Dans le domaine des poursuites judiciaires, le KPK a désigné 149 personnes comme suspectes et a mené 10 opérations d’infiltration.
Ensuite, dans le domaine de l’information et des données, KPK a reçu 4 623 rapports sur des cas présumés de corruption de la part de la communauté par le biais de courriels, de son système de dénonciation, de rapports directs, de médias sociaux, de SMS, de lettres/télécopies ou d’appels téléphoniques.
Le KPK espère qu’un travail cohérent et collaboratif en matière d’éducation, de prévention et de poursuites pourra aider l’Indonésie à devenir un pays développé, prospère et sans corruption.
Remerciements à Paul Di Rosa.
