A l’occasion du 50e anniversaire de la signature des Accords de Paris sur la fin de la guerre et le rétablissement de la paix au Vietnam (27 janvier 1973), l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA), en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères vietnamien, vient de publier un livre donnant un aperçu sur cet événement important de l’histoire diplomatique du Vietnam il y a 50 ans.
Intitulé “Accords de Paris 1973 – tournant vers la paix”, le livre bilingue, en vietnamien et en anglais, raconte via des photos le processus de négociation pendant quatre ans, huit mois et 14 jours avec plus de 200 sessions conjointes et des dizaines de contacts secrets, des développements difficiles et compliqués avant et pendant les négociations, et au moment de la signature des Accords.
Selon VNA, cet ouvrage illustré bilingue “reflète également de manière vivante la lutte à la table de négociations, un “champ de bataille” sans feu mais plein de difficultés et de défis, exigeant de la bravoure, de l’ingéniosité, de la détermination et de la flexibilité des talentueux diplomates vietnamiens. La signature des Accords de Paris le 27 janvier 1973 a marqué la maturité de la diplomatie vietnamienne à l’ère Hô Chi Minh, un tournant historique dans la lutte de résistance du peuple au Nord et au Sud. Elle posa des bases importantes pour la libération du Sud et la réunification du pays deux ans plus tard”.
Outre 260 photos et des documents précieux, ce livre de 196 pages comprend également un article de l’ancienne vice-présidente Nguyên Thi Binh, ancienne ministre des Affaires étrangères du Gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud Vietnam et ancienne cheffe de la délégation de négociations du Gouvernement révolutionnaire provisoire à la Conférence de Paris sur le Vietnam.
Le Vietnam fait l’économie d’une publication en français ; il a raison; le français n’est plus “franca lingua”, plus personne ne parle français et il n’y a jamais rien en entre le Vietnam et la France, les derniers défenseurs du français furent les communistes laotiens qui exigeaient que les ministères conservent leurs noms français. Également le roi Bumibol, qui a donne une édition française de ses souvenirs (il avait parcouru le département de l’Ain au volant de sa “Salmson”).. Mais il faut bien reconnaitre que le français est aussi bien méprisée en France ; il suffit de lire les textes de l’administration (euh… pardon, les “agences gouvernementales”) pour s’en convaincre.