L’Union européenne a imposé lundi 20 février une sixième série de sanctions à l’encontre de la Birmanie à la suite du coup d’État militaire de 2021 qui a renversé la dirigeante élue Aung Suu Kyi et suscité l’indignation générale.
Le détail de ces sanctions peut être retrouvé ici.
Les nouvelles sanctions visent neuf personnes et sept entités, dont le ministre birman de l’Énergie, des hommes d’affaires de premier plan, des officiers de haut rang et des départements du ministère de la Défense, ainsi que des entreprises privées fournissant du carburant, des armes et des fonds à l’armée.
Au total, les sanctions de l’UE s’appliquent désormais à 93 personnes et 18 entités dans ce pays d’Asie du Sud-Est.
La Birmanie est en proie à des troubles depuis le coup d’État, un mouvement de résistance combattant l’armée sur plusieurs fronts après une répression sanglante des opposants qui a vu les sanctions occidentales imposées.
Environ 1,2 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et plus de 70 000 ont quitté le pays, a indiqué le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme dans un rapport publié en mars de l’année dernière. Il a accusé les militaires de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
L’armée birmane a déclaré qu’elle avait le devoir d’assurer la paix et la sécurité et a nié que des atrocités aient eu lieu, affirmant qu’elle menait une campagne légitime contre les “terroristes”.